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Cher lecteur,

Alors que l'été indien (si si, ce n'est pas un mythe !) se termine sur le Finistère, je profite d'une semaine de vacances pour prolonger un peu la saison de triathlon. Au programme, le triathlon L de Bandol le 18 octobre (qui donnera lieu à un prochain article) et surtout le Sardines Titus Triathlon de Cassis le 11 octobre !

J'étais bénévole lors des 3 précédentes éditions, avec le club organisateur Sardines Triathlon, et je me suis cette fois inscrit (en traître, se moqueront certains !), profitant de mes nouvelles couleurs. Nul besoin, cher lecteur, de t'expliquer que je vais avoir du mal à être objectif pour décrire l'organisation de cette plus belle course du monde !

Arrivé à Cassis, le samedi après-midi, je commence par un petit déblocage natation en mer et sans combi. Oui, oui, nous sommes bien mi-octobre... Puis je fais un passage par la conférence de presse : Bertrand Billard, Sylvain Sudrie, Fred Belaubre, Jérôme Blanc et quelques autres élites viennent expliquer qu'ils se sentent mieux reçus sur le triathlon de Cassis que sur un triathlon Ironman... Rien que ça !

Je retrouve ces athlètes le lendemain matin sur la ligne de départ. Pour l'anecdote, juste avant le départ, un récent 3e des championnats de France élite de duathlon chuchotera "j'ai l'impression d'être l'intrus parmi ces élites". L'intrus terminera finalement 2e de la course !

Départ des hommes.

Départ des hommes.

J'ai à peine positionné mes lunettes sur mes yeux que le départ est donné. Sprint, plongeon, lessiveuse, puis les bulles se dissipent pour laisser apparaître le fond rocheux sous 10 mètres d'eaux limpides. Pas le temps de m'émerveiller, je suis déjà à mon maximum après une minute de crawl pour me placer au mieux. Je nage un premier tour dans les pieds avant de m'isoler un peu plus après la sortie à l'australienne.

Sortie de l'eau. On me compte 15e, puis 14e à la sortie du parc. J'avais conscience qu'il n'y avait pas une forte densité de nageurs autour de moi, mais je ne pensais pas être aussi bien classé ! C'est très encourageant.

Sortie à l'australienne.

Sortie à l'australienne.

Le vélo ne le sera pas autant. En ne glissant pas mes pieds immédiatement dans mes chaussures en montant sur le vélo, je fais une grossière erreur tactique qui m'oblige à plusieurs minutes d'une bonne grimpette les pieds simplement posés sur les chaussures. Mais un pédalage plus conventionnel ne m'empêchera pas d'être à la peine sur l'ensemble du parcours et de perdre régulièrement des places : je suis dans un "jour sans". J'en termine avec le 21e temps dans cette discipline, mais la difficulté n'enlève rien au plaisir de retrouver ces paysages fabuleux entre mer et collines !

Départ à vélo.

Départ à vélo.

La course à pied démarre fort ! Fort par la pente des premiers hectomètres (j'ai l'impression que j'irais plus vite en marchant) et fort par les encouragements nombreux et énergiques que je reçois ! Un peu plus loin, arrivé dans la calanque de Port Miou, ce sont les enfants du club qui vont m'apporter un énorme soutien, bien nécessaire vues mes sensations !

Descente vers la calanque de Port Miou puis la remontée... un sourire le temps de la photo !
Descente vers la calanque de Port Miou puis la remontée... un sourire le temps de la photo !

Descente vers la calanque de Port Miou puis la remontée... un sourire le temps de la photo !

Le 11e chrono course à pied du jour (un petit 15 km/h qui traduit la difficulté du parcours...) me permet de revenir à la 16e place. Rien d’enthousiasmant. Mais ce n'était pas l'essentiel : pour moi c'était le plus beau des triathlons et je suis ravi d'avoir pu y participer !

Merci les Sardines !