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Cher lecteur,

J'espère que cette année de surf sur internet t'aura apporter l'équilibre et la force nécessaire pour affronter de nouvelles vagues en 2016. Je te souhaite de mettre à profit l'expérience de cette année écoulée pour profiter au mieux de 2016.

Equilibre et force, c'est bien ce qu'il m'a manqué en 2015 pour atteindre mes objectifs sportifs. Pour mémoire, j'avais rejoint Endurance 72 triathlon, club de ma ville natale du Mans, pour m'essayer aux épreuves de haut niveau de duathlon. J'avais en outre pour objectif de préparer l'ironman de Nice pour obtenir l'un des "slots" distribués pour celui d'Hawaï.

Ma saison commence donc réellement le 15 mars, pour la première manche de D1 de duathlon à Saint-Omer. A pied, la forme est bien là mais elle l'est moins à vélo. Alors qu'elle devait être mon point fort, c'est dans cette discipline que je cède pour terminer dans les profondeurs du classement. Je vais traîner ce manque de puissance sur le vélo (comme, d'ailleurs, en natation) toute la saison, sauvant parfois les apparences en course à pied.

Sur longue distance, cette lacune est moins visible. A Nice, en juin, mon Ironman est compromis par une contracture au dos. Après avoir hésité à prendre le départ jusqu'au dernier moment, et avoir roulé 2h40 la veille (oui, c'étais stupide mais j'étais dépité...), j'échoue à 7 minutes du dernier slot distribué...

J'aborde la suite de la saison avec moins de pression et réalise quelques top 20 bien loin de me satisfaire : 5e du M du Breizhman, 6e du L du Mont-Blanc, 16e du M de Cassis et 11e du L de Bandol. Une semaine après ce dernier triathlon, je termine sur une bonne note - la seule de la saison - avec le marathon de Rennes bouclé en 2h39.

Voici le graphique de mes "classements relatifs" (taux de coureurs à m'avoir battu) ces deux dernières années (cf. le même graphique en 2013). Clairement, sur les disciplines enchaînées, la tendance n'est pas au progrès...

Bilan 2015 : Comprendre pour progresser

Comment expliquer ces contre-performances ?

J'ai pensé un moment à un sur-entraînement. Mais voici l'analyse des volumes de ces trois dernières années :

Evolution des volumes horaires.

Evolution des volumes horaires.

Evolution des distances parcourues.

Evolution des distances parcourues.

Le constat est intéressant. Le volume horaire en natation est stable à 4 heures près, il diminue de plus de 10 % à vélo et augmente de plus de 10 % à pied. La diminution du temps passé à vélo s'explique par l'arrêt de toutes mes liaisons domicile-travail-entraînement. La vitesse moyenne augmente d'ailleurs, passant de 25 à 27 km/h si bien que la distance totale parcourue n'augmente que de 3%. L'augmentation de volume à pied est en revanche renforcée par l'augmentation de ma vitesse moyenne, en particulier par des séances "SV1" plus nombreuses. La distance parcourue passe de 2200 à 2600 km.

En somme, s'il y a bien une tendance à la hausse par rapport à 2013, la différence entre 2014 et 2015 est finalement assez faible. Même en descendant à une échelle plus fine, on ne perçoit pas vraiment de tendance à l'augmentation du volume d'entraînement.

Bilan 2015 : Comprendre pour progresser

Finalement, il n'y a qu'un paramètre qui me semble corrélé à ma baisse de performance : mon poids...

Bilan 2015 : Comprendre pour progresser

Un régime alimentaire plus pauvre en calories m'a d'abord permis de gagner en performance, jusqu'à la fin de l'été 2014. En cherchant à maintenir ce poids de forme pendant l'hiver 2014-2015, j'ai probablement épuisé mon organisme. C'est à ce moment là que les entraînements sont devenus beaucoup plus difficiles à suivre et que les performances à vélo et en natation ont décliné. La perte de poids étant un avantage pour la course à pied, mes performances pédestres se sont maintenues jusqu'à un certain stade.

Un reprise progressive de poids au second semestre 2015 m'a permis un ré-équilibrage partiel de l'organisme. Je vais maintenant devoir gérer cet aspect plus prudemment pour bien repartir en 2016.

Quelques chiffres sur l'année 2015 :

839 heures d'entraînement, soit 16 heures par semaine en moyenne

26 journées à plus de 20 km courrus

8 journées à plus de 30 km courrus

21 compétitions, contre 29 en 2014 et 35 en 2013

46 jours sans entraînement : 7 jours sans entraînement entre janvier et avril, 24 entre mai et aout, 15 entre septembre et décembre

4 podiums, contre 9 en 2014

A bientôt, cher lecteur, pour un nouvel article sur les objectifs 2016 !